~ Lundi de Pâques 2004 ~
Il est d’usage chez la gente infantile de cueillir les œufs pascals frais du matin.
En Métropole, les cloches les pondent en chocolat puis elles les cachent dans les jardins.
Seuls les petits croyants en ces saintes cloches ont une chance de s’en régaler.
En Guyane, à quelqu’heure du jour, même sacré, le chocolat fond; surtout dans le sable doré.
Mélisse de Montjoly ne rêve pas des œufs en chocolat. Ce n’est pas qu’elle est angélique ;
Mais, elle préfère ne plus faire peur à sa manman avec ses précoces réactions allergiques.
D’ailleurs, fille de biologistes, ces cloches ovipares lui paraissent peu phylétiques…
Lissa du bord de mer trouve pourtant bien ce lundi des œufs frais sur la plage blonde toute proche.
Par contre, ces petits œufs, en grappes par centaines, tout blancs, tout ronds, sont~ils ceux divins des cloches ?
Sandre d’Equateur sait qu’en omelette, selon cuissons et préparations, ils sont vraiment bons !
Tout comme leurs manmans qui concurrencent le fameux bouillon d’awara : les soupes sont de saison.
L’année passée à visiter les océans, les géantes sont de retour sur la plage !
Tout comme leurs œufs le sont à la dégustation ; leurs pontes sont interdites au ramassage,
Creuser leurs nids, péniblement et maladroitement dissimulés, serait dommage…
Mais cette aventure est pour dans quelques mois, lors de la prochaine sécheresse …
Mél des équinoxes, attendant ce miracle, vous souhaite Pâques dans l’allégresse.